La radiesthesie
Définition et histoire de la radiesthésie.
La radiesthésie est une pratique ancestrale qui permet de percevoir ce que nos 5 sens ne peuvent pas ressentir. Aussi connue sous le nom de rhabdomancie, la technique a servi pour trouver une source d’eau dans le désert, mais également pour communiquer avec l’au-delà[1].
Pourtant, c’est seulement à la fin du 19ème siècle que ces pratiques ont été rassemblées sous le vocable de radiesthésie (du latin «radius», rayon, et du grec «aisthêsis», sensation) par deux abbés catholiques, l'abbé Bayard et l'abbé Bouly qui les étudiaient avec passion[2].
57L’art de la radiesthésie sourcière s’acquiert en mimant, notamment par le biais d’un curieux transfert de don qui se déroule sur le terrain même d’une recherche. Ce transfert consiste, pour le sourcier, à se positionner derrière une personne de l’assistance qui tient le bâton, à lui saisir les coudes et à lui faire piquer la baguette en passant sur un filet d’eau ; on constate alors que celle-ci n’avait pourtant ressenti aucun piqué en passant peu de temps avant au même endroit et sans l’aide du sourcier[3].
Techniques et outils utilisés en radiesthésie.
La radiesthésie est une pratique qui consiste à utiliser des instruments, tels qu'une baguette de radiesthésie ou un pendule, pour détecter et mesurer les énergies subtiles dans notre environnement. Elle est souvent utilisée pour trouver des sources d'eau, pour la divination ou pour localiser des objets cachés[2].
La baguette de sourcier est l’outil le plus ancien pour pratiquer la radiesthésie. Dans ses origines, elle était en bois de noisetier ou de coudrier. De nos jours, elle est surtout en laiton ou en cuivre. Sa forme coudée en équerre permet une prise en main facile bien que d’autres soient linéaires. Il est important que le poignet soit plus court que la tige afin de vous aider à bien détecter la réaction des baguettes[1].
La radiesthésie est une technique qui permet une localisation des eaux souterraines à l'aide d'une baguette dite de sourcier. La radiesthésie est une esthésie sous la forme d'une sensibilité tenue pour permettre à une personne à l'aide d'une baguette ou d'un pendule de divination de détecter des choses (comme la présence d'eau souterraine, la nature d'une maladie, ou la culpabilité d'une personne suspectée)[4].
Controverses et critiques autour de la radiesthésie.
Pratique et réflexion ont amené Marc Aurive à écrire sur la radiesthésie, objet de tant de publications et de controverses. Il s'est refusé à faire une simple compilation qui, aussi ordonnée fût-elle, comportera toujours une part d'arbitraire. Il a préféré exposer la conception fondamentale et permanente de cette pratique ; tâche ardue, si l'on sait que les théories explicatives varient selon les secteurs de recherche, mettant ainsi à mal l'unité de conception. Mais une certitude demeure : il n'est pas de radiesthésie possible sans unité dans la méthode, sans cette discipline mentale et technique qu'il qualifie de "Logique intuitive", laquelle développe la maîtrise de soi et de l'esprit analytique, indispensable à la justesse de nos perceptions et de nos démarches. Le Grand Livre de la Radiesthésie, dense, précis et méthodique, permet au lecteur de voir la radiesthésie en œuvre dans les multiples domaines de la vie, et d'apprendre cet "Art" si simple et si mystérieux[5].
125Au sein même de la radiesthésie rurale, nous avons vu que deux courants de pensée s’affrontent, limitant par là-même le champ de la pratique radiesthésiste. Ces courants ne s’opposent pas tant sur la pratique au pendule ou à la baguette que sur la possibilité de pratique sur plan, c’est-à-dire « à distance » de la radiesthésie. Nous voyons ainsi apparaître une des caractéristiques de l’objet/outil, c’est-à-dire son importance finalement très discutable : l’objet-outil n’est qu’un « signifiant », témoin d’une captation qui se passe ailleurs, il n’est en aucun cas le récepteur[3].
215Ce parti pris méthodologique, qui nous fait considérer la radiesthésie comme une technique, a pour corollaire l’élaboration d’une « logique de sens » du corps sourcier ou radiesthésiste. Celui-ci n’obéit plus aux sollicitations culturelles, mais il est produit par ce mode particulier de connaissance du monde, de rapport inter-individuel physique qu’est la radiesthésie. Celle-ci transcende les particularités ethniques, de sorte que le « radiesthésiant beauceron » a sensiblement les mêmes conduites corporelles que le « radiesthésiant de la Serre »[3].